Maux dis moi.

À l'ado que j'étais ... et à la maman que je suis devenue

Je n'aime pas parler de moi, mais je vais le faire pour toi.

Je suis originaire du Vaucluse, c'est la où je suis née, la où j'ai grandi.

J'ai eu une enfance parfaite et remplie d'amour.

Petite, j'étais une enfant sage et très calme, ceux qui me connaissent te diront que j'ai bien changé.

Puis, il y a eut l'adolescence, je suis devenue rebelle, écorchée vive et casse bonbons comme dirait maman.

Les problèmes sont arrivés par la suite

Tout commence par un divorce (super je sens qu'on va se régaler).

J'avais 17 ans et les trois mots qui me viennent spontanément sont

" Baskets, Survet et graffiti"

Je passais le Bac plus par obligation que par conviction, je voulais devenir chanteuse ou fashion designer.

Mon soucis premier comme toutes adolescentes qui se respectent c'était les mecs.

Je voulais être aimé, j'aimais l'amour. J'étais inconditionnellement amoureuse des belles histoires d'amour; tu sais, où le mec court dans l'aéroport à s'en éclater les poumons pour retrouver sa bien aimée avant qu'elle ne le quitte à jamais. tu vois le genre?

Malheureusement le mec que j'aimais ne m'aimait pas.

Quel connard ! C'est que ça me rendait mauvaise je vous jure !

Merde, j'ai dis un gros mot, et chez nous les gros mots c'est 1 euros,

Autant vous dire que le cochon est déjà plein.

Halala, L'amour c'est vraiment un truc de fille

Je te jure je croyais au prince charmant et en l'amour éternel mais ne t'en fais pas, j'ai vite déchanté le jour où j'ai appris que le plus beau couple de l'univers se séparait.

Non promis c'est pas Brad et Angelina, c'était bien pire que ça!

Mes parents.

Dommage, moi qui étais encore l'une des rares personnes dans le Lycée à avoir ses parents ensemble. (Humour)

Bref j'étais donc à la mode " enfant de parents divorcés"

Ma petite vie toute parfaite allait voler en éclats. Je vous jure que le divorce ça te marque à vie, même si c'est pas le votre.

Voir tous ces cartons m'a rendu malade!

À 17 ans, je suis donc partie de la maison le bac en poche et le cœur en miettes.

Ce bac, que je croyais inutile m'a tout de même servit pour rentrer dans une école de Mode réputée à Marseille.

Ouais, j'avoue, j'aime trop la mode, mais c'était pas gagné au début.

Étant une meuf rebelle mon vêtement de prédilection était bien évidemment " Le survêtement " et pas des moindres... survet Lacoste everyday! Jugez pas, c'est la faute de Diam's.

Malheureusement la mode c'était pas pour moi, c'est un monde surfait, faux et complètement parallèle.

J'avais la haine, la haine de ne pas trouver ma place dans cette société.

Je ne voulais pas rentrer dans un moule. Ma grand mère m'a toujours dit qu'à force de rentrer dans des moules on devient une tarte, alors non merci ! ( En plus je n'aime pas les tartes ).

Toujours en discorde avec l'amour, j'aimais les gens à ma façon, c'est à dire très peu.

Je ne voulais plus souffrir n'y m'attacher à n'importe qui.

Puis on connait la suite.

On se rencontre, on se parle, on s'attache, on s'aime, on se dispute, on se quitte, et on l'enterre au fond du jardin haha, dans tout les cas ça fini mal comme dirait notre Dadju national.

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En réalité tout à changé le jour où je suis devenue maman.

C'est à ce moment précis que je me suis réconcilié avec "L'amour"

J'étais la plus heureuse du monde, surtout quand j'ai appris que c'était un garçon.

Je voulais absolument un garçon! il fallait qu'il soit plus fort que moi pour affronter la vie et beaucoup moins sentimentale que moi, par pitié.

C'est lui qui brisera des coeurs et le sien restera intacte.

On verra quand il sera adolescent, il y a encore de la marge.

Je me rappelle qu'ado j'étais plus proche de mon père puisque on a la même caractère et les mêmes passions. Il chantait et jouait du piano, je faisais de même.

Avec ma mère on était plus dans un conflit permanent.

Pourtant je l'aimais! je l'aimais tellement, autant qu'elle m énervait.

Elle voulait que ce soit comme ça et pas autrement, sauf que je ne suis pas une tarte Maman. J'avais un problème avec l'autorité et je l'ai toujours.

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Mon fils va bientôt faire 5 ans, il est aussi fragile que moi ce pauvre petit cœur , mais il a mon mauvais caractère et j'en suis pas peu fière.

Du caractère il en faut et il m'en a fallut.

J'ai repris le chemin de l'école il y a maintenant 3 ans et il y a quelques semaines j'ai été diplômé,

ma licence d’art et design obtenu,

je suis persuadée que le meilleur reste à venir.

Le futur ne demande qu'à être créé, et ça tombe bien, créer c'est mon domaine.

Papa, Maman si vous passez par la, sachez que je vous aime d'un amour indélébile, un peu comme ces vilains Graffitis que je faisais de partout.

LOVE

MINICCI